Comment ne pas parler d’Alice Miller !
J’ai
rencontré dans les écrits d’Alice Miller le témoin secourable dont elle parle souvent.
Grâce à ces livres , les émotions
de cet enfant qui vit en moi et celles de l’adulte que je suis maintenant sont sur la même résonnance. Pas de division
pas de faux semblant.
La question
primordiale et même, cela me semble, urgent de définir est ce que c’est la maltraitance.
Quand on
parle d’enfants maltraités nous pensons souvent à ces cas extrêmes dont la
morale et la conscience publique ne
peuvent fermer leurs yeux. C’est une
violence visible et palpable.
Mais qu’en
est –il de cette violence envers les enfants dont parle Alice Miller dans ces livres et la qualifie de pédagogie
noire : négligence physique et psychologique, raillerie, tape, fessée, …
Cette
violence on n’en parle pas et est -même encouragée. Malheureusement elle
provoque bien des dégâts (guerre,
génocide, viol, meurtre…) que finalement la conscience publique, la morale,
la sociologie, la psychologie essaient de l’expliquer et de la mesurer par des moyens scientifiques et autres.
Mais nous
passons toujours à côté des vrais raisons et origines de cette violence et, par
la même occasion, de notre vie décousue.